mercredi 20 août 2008

Information importante

Quand on a fini de goûté au plaisir d'écrire, on fatasme déjà sur l'idée de se faire éditer.
Quand j'ai signé mon contrat d'édition, je me sentais comme flattant dans l'air.
Mais là arrive le stress de les vendre, et là j'avoue, ça reste un plaisir à goûté.
Pour y parvenir, je dirais juste que vous y apprécierais l'expression d'une colère saine et élégante d'une jeunesse africaine dans l'oubli et qui vivent dans l'advienne que pourra.

Le Recueil : "Divines litanies:de ma colère pour l'espoir" devra sortir courant octobre. Vous pouvez d'ores et déjà laisser vos coordonnées. je ne manquerais pas, si vous êtes intéressés, de vous envoyer des souscriptions. Merci à tous et bonne future lecture.

Le Tamarinier : espace francophone: Temps d’un songe

Le Tamarinier : espace francophone: Temps d’un songe

mardi 12 août 2008

Déclic

Le spectacle pouvait durer des heures
Tel je le contemplais depuis quatre heures
Des vagues vainement s’accrochant à la rive
Comme pour fuir un lourd quotidien fait de dérives

Hélas détritus au rivage
Et elle, repartais pour recyclage.
De sa liberté aliénée
Se faisait sa ridicule destinée

Et moi, alors de loin la contemplais
Comme pour, de la mienne, m’échapper.
M’extirper de ma destinée faite d'Avance.
Je me voyais dans ces vagues en transes.

Je les contemplais à m’en complaire,
Ces vives vagues vainement téméraires.
Elles joutaient pour embrasser terre.
Dire que je serais tenté de prendre la mer.

Temps d’un songe

Temps, tu m’as, de court, pris
Pour autant, en rien, tu ne m’as surpris.
C’est juste que, je n’ai pas eu, même raison
Les moyens de ma prévoyance

C’est surtout que, loin de toute trahison,
Je m’attendais à plus de clairvoyance.

Temps, tu coules comme courant
Ce courant qui t’emporte loin de moi
Moi qui attend dans l’ultime effroi
Et proie facile de mes regrets de ce temps.

Temps, va-t-en jubilant. Loin de moi
Emporte toute ta haine contre moi.
Moi, j’attend juste de sortir de mon effroi
Pour négocier avec toi, d’autres droits.

Temps, souris et jubile,
De source, coule
Tu iras chercher ce monde
De tes allégories profondes.

Hélas, qu’en foutre temps,
Plus rien ne m’attire vers toi
Tu es ingrat et cela va de soi
Toi et moi devient indécent.

Alors, loin de moi pour mon salut.
Moi, j’attends juste mon statut.
Et notre différend sera vite résolu.

Oh temps, omniprésent
Que se dira-t-on au tournant.
Nous vivrons peut-être sans haine
Pour assumer l’essentiel de la chaîne.

Mais, Que dire ?
Temps est à médire.

Joli cœur : le rebelle sentimental

Société ambivalente
Regard punitif d’une société malvoyante

Femmes je vous comprend.
Lâchement peut être,
mais je vous comprend

Ta détresse est banale à nous échapper
Et dans ta dignité tu souris à t’extasier
Bien sûr je sais la souffrance elle est seule
Et dans ta solitude, la soumission te fait meule.

Que oui femme, je sais, c’est pas rond
C’est même con et plus que moribond

Une femme est toujours, de sa virginité,
Otage, parce que seule faisant sa dignité,
Si elle l’a perd, tout le monde s’en apercevra
Et en elle, l’indignité de la pute à l’état brute, se verra.

Quand un homme en finit avec une femme hors mariage,
Il remballe le matos et la vie continue sans ambages,

La femme elle risque d’être pleine,
Et promise à une honte éternelle
Qui peut bien tuer l’esprit maternel

Ils sont partis ces bébés ,
sans comprendre pourquoi, et
sans avoir la chance de vivre avec.

Que seraient-ils devenus ?

Société de l’ambivalence,
incohérence d’une société moderne
envahit par le vice et où l’on s’obstine
à juger par les vertus d’antan.

Veulent-elles ce q’elles font ?
Font-elles ce qu’elles veulent ?

Et si elles le faisaient pour échapper
au regard punitif d’une société malvoyante.

Et si jamais elles le faisaient par peur,
pour ne pas être marginalisée,
reniée et exclue de cette société d’exclusion.

Et si c’était la sentence d’une socialité
aux pensées puritaines et aux réalités perverses.

Réalité de cette société qui accable les femmes
pour épargner l’honneur des élus hommes.

Une société diffamante
de ces hommes qui prennent le plaisir
pour laisser la souffrance à la femme.

Femmes gardiennes de valeurs en perdition,
Femmes, bouc émissaire de cette société impuissante
face à l‘érosion de ses coutumes pendantes.

Société de ces hommes dominants,
ceux là qui enferment la femme dans la tradition,
pour pas qu’elle soit réveillée subitement
par ce vent libérateur de la mondialisation.

Tradition qui sert les hommes avant les femmes,
celle qui sert la femme par l’homme,
celle là même où la femme,
au-delà de ne pas être l’égal de l’homme,
lui appartient comme tout autre pomme.

Cette société ou l’homme,
par peur de l’intelligence de la femme
l’étouffe et la relègue hors des cercles de décision.

Est-ce pour elle bien ainsi ?
L’ont-elles choisie ?

Société d'équivoque !
N’est-ce pas systémique ?


Femme africaine dominée,
femme battue,
femme violée,
femme liée,

femme convaincue de leur faiblesse qu’à tort
L’homme dans son égo spécule pour se voir fort.

Femme punie, aveugle, sourde et muette,
Femme à la tenue parfaite, femme coquette
Pour un mari qui s’en ira fouler autre moquette
Je sais, dans ton cœur cela doit faire vinaigrette.

Hélas, ton devoir est de rester près de lui
Et voir ainsi t’échapper ta vie en lui.
Entre pleurs nocturnes et invisibles malheurs
Seule et surtout digne, tu brilles comme un cœur.

Société équivoque, mais quel mental
Tu supportes et pour toi c’est primordial.

Supporter et se taire
Pour un homme à s’en plaire.

Femme africaine

Vous avez désormais le choix, disons
celui de vous voir fortes et de dire non,
que vous ne pouvez plus vivre dans ce monde infâme
qui sert le meilleur pour l’homme et le reste à la femme.

Femme dites vous que votre liberté
ne serais pas celle que l’on vous donnera,
mais plutôt celle que vous prendrez.
Dans sa conscience bien servie, lui ne le fera

Femme africaine, je m’incline
Parce que je vous comprend
Pour cause cette posture je décline

Je suis devenu rebelle sentimental
Qui milite pour une nouvelle logique fondamentale.

Guerre ethnique.

Guerre ethnique.

Devons nous oublier.

Donner pour se lier.
donner pour recevoir,
donner pour avoir le droit d’avoir,
donner pour prendre,
donner pour ne pas se battre,
donner pour ne pas tuer,
donner pour nouer la relation qui fait l’alternative de la paix.
Donner pour régler le problème de l’inceste.

Le don avait hélas son sens

Donner,
ne serait-ce qu’un sourire,
charme de l’innocence et de la tolérance
de celui qui rira des insultes de son cousin ethnique,
son cousin à plaisanterie.

Les Peuls et les Sérères ne s’insultent-ils pas
en permanence au Sénégal tout en se marrant ?

L’un donne du mil
L’autre lui rend du lait
Et plus de conflits pour se partager la terre

Le don hélas avait une fonction

N’essayons plus de réveiller
cette violence latente du volcan en goupilles
que nos anciens ont depuis toujours travaillé
à contrôler et à contourner,

ce feu chaudement sanglant
qui vient ravager la case d’un Etat fait de pailles,
Des Etats en état de pagailles,
œuvre d’une bande de racailles en ripaille,
canailles qui nous prennent pour des écailles,
faille d’un système déloyal à la justice caillée.

Hey frère de l’autre ethnie
Je te témoigne toute ma sympathie
Et donnons-nous la main sans hypocrisie.
Notre différence est juste une raison d’être amis.