dimanche 6 juillet 2008

Tu tiendras, mon fils.

Certains jours, mon fils, sont difficiles,
Car dans ce monde, y vivre n'est pas facile
Et la vie, elle dans son mépris, continue
Comme, de cette difficulté, méconnue.

Les jours, fils, pour certains sont difficiles.
Piège d'une vie, qui aux extrêmes, vacille.
Vie au temps passant avec ses historicités
qui entretiennent inconsciemment des hostilités.

Mon fils, des jours nous arrivent difficiles
Mais la magie de ton sourire m'habille
D'un courage et d'une foi inébranlable
Pour affronter mon monde de sèche-cils

Nos jours sont devenus difficiles
Par caprices d'un monde imbécile
Nature vile d'une relation humaine
Construite sur le champ de la haine.

Parce qu'enfant mon fils, souris,
Pour rien au monde, ne crie,
Tes larmes me seront insupportables par pudeur.
Et dans la difficulté, seul ton chagrin fait ma peur.

Idrissa Baba, ô mon fils, que le monde est ainsi !
Tous les jours ne te serons pas faciles, c'est ainsi.
Mais dans la difficulté, loin de tes nerfs, soit fort et surtout souris
Va au delà comprend la cruauté de ce monde, et tu tiendras mon fils.